Vernissage de l'exposition des cabinets de curiosités
Ambiance sympathique pour le vernissage de cette exposition à laquelle ont participé 15 personnes
Quelques photos de la soirée et
Pour voir les photos des oeuvres exposées, >>>> suivez ce lien
Ambiance sympathique pour le vernissage de cette exposition à laquelle ont participé 15 personnes
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Après de longues vacances la galerie Conviv'Art secoue ses ailes, ses pinceaux, ses chevalets et repart pour de nouvelles aventures...
Bientôt la galerie accueillera l'École de dessin de Cesson, Vert Saint Denis qui présentera les travaux réalisés par les enfants participants aux stages des vacances de la Toussaint
Vous êtes attendus pour le vernissage qui aura lieu le vendredi 9 novembre à 18h30
qui évoquent le calme, le silence et aussi le travail du temps, les années qui se succèdent et qui participent à la lente dégradation, décomposition des matériaux dans des couleurs dignes des palettes des plus grands peintres
d'abord des photos des photos!
Pour plus de photos , pour voir les photos du vernissage, suivez ce lien >>>
Chalutiers : Le grand sommeil.
Pourquoi les épaves de chalutiers sur ces Sites ?
Il existe des cimetières d’épaves un peu partout sur les côtes et notamment en Bretagne, pays de pêcheurs où perdurent une quinzaine de sites encore actuellement.
Il s’agit de cimetières à bateaux connus localement, valorisés par des amoureux pour certains, et menacés de destruction par les autorités locales pour d’autres (celui d’Etel entre autres).
Les romantiques ne peuvent que succomber au charme de ces havres de paix : un spectacle étrange propice à la rêverie, se déploie en clair obscur sous nos yeux, charpentes ensommeillées entre marées et eaux saumâtres des estuaires.
Mettre en lumière ces architectures chargées d’histoire et plongées dans l’oubli des navires devenus inutiles, souvent à côté d’un chantier naval pour y être désarmées ou déposées au fond d’un estuaire par leur propriétaire. Une particularité à Kerhervy, près de Lorient, ou les bateaux de l’ile de Groix ont été caché de l’occupant en 1940 dans le fond de l’estuaire du Blavet, en amont rive droite, du pont du bonhomme, près du lieu dit « le resto ». La plupart des propriétaires ne sont pas revenus reprendre possession de leur bateau après la guerre.
J’ai retenu les sites les plus importants par le nombre et l’état des épaves, et par leur proximité avec les paysages quotidiens : le plus vaste après celui de Lorient est celui de St Malo, au milieu duquel le chantier naval s’est installé. Celui d’Etel, lumineux, repose sur une plage de sable, alors que les autres gisent dans leur vase et celui de Douarnenez est valorisé par l’association par des jeux de lumières , le jour de la fête du Port –Rhu, en mai.
Ces « plastiques » sont devenues « naturelles » avec le temps, aux dires des riverains : elles sont travaillées depuis plusieurs dizaines d’années par l’eau des marées, le vent et le soleil, colonisées par les algues et les coquillages.
Philosophie de l’exposition.
L’expo. est composée de huit séries de photos représentant une sélection de huit cimetières de bateaux, qui se succèdent l’un après l’autre , comme lorsque j’ai promené mon appareil sur les sentiers du tour de Bretagne. Les photos sont prises à marée basse, en majorité, pour pouvoir les contempler du plus loin au plus près, les carcasses sont allongées dans la vase ou sur le sable et se déploient au dessus de leur étrave.
Je vous invite à arpenter l’exposition comme j’ai pu flâner moi-même entre les épaves, c'est-à-dire du plus loin -vue globale du cimetière d’épaves dans son site- pour avancer- vues de plus en plus rapprochées – et aller au plus près des matériaux en cours de transformation.
Mise en lumière de matières , de peintures, de bois et de métaux travaillés toute leur vie durant par les pêcheurs du temps de l’activité du navire ; maintenant les matériaux se décomposent et se recomposent lentement au gré des marées et sont animées d’une nouvelle vie : les peintures s’écaillent et se teintent, les métaux rouillent et se minéralisent par l’effet du sel, et les bois se façonnent.
Conclusion.
De nos jours les bateaux de pêche présentent des coques en acier, quand arrive le temps de leur « réforme », ils sont « désarmés » au chantier naval ou ils sont « déchirés » et leurs matériaux recyclés : il en reste très peu qui sommeillent au fond des estuaires.
Il s’agit ici de bateaux en bois dont la durée de vie est limitée : ces vestiges vont vivre quelques dizaines d’années de « sommeil » encore, avant de sombrer dans l’oubli.
Puisse cette exposition vous inviter à aller regarder ces beautés fragiles sur place: leurs formes paressent au fond des estuaires, et vous attendent, inclinées sur le flanc, au gré des marées. Alex Terrier.
Le vernissage c'était le 1er octobre , toujours aussi réussi et chaleureux, merci à Kim pour le buffet et le coktail!
Le vernissage aura lieu le samedi 1er octobre à partir de 19h
Régis Martin vous présente son exposition:
"Je rapporte de mes voyages des feuilles de végétaux que je garde avec soin comme dans un herbier. Voilà le thème de cette nouvelle exposition !
Sur chaque toile présentée, une feuille d’arbre reprise au pochoir, collée ou esquissée illustre un site ou un sujet particulier. Celle-ci, prise dans un éventail de couleurs et de papiers collés parle d’elle-même du lieu visité. On peut donc imaginer cette exposition comme un vaste herbier dans lequel chacun pourra se plonger, reconnaissant certains lieux ou découvrant des espèces végétales particulières. J’utilise toujours les mêmes techniques : collage, transfert de photos, colorisées à l’acrylique souvent de teintes primaires. Ces toiles font référence au pop art ou au nouveau réalisme."